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DISCOURS D'OUVERTURE DU PANEL DE L'ASC MARBATH-24- 07 -2010
22/11/2010 00:26
CHERS AMIS, je dois avouer qu’aujourd’hui le MARBATH compte ses amis qui sont ces gens là sur lesquels il peut dorénavant compter. Ainsi de simples mots ne sauraient vraiment pas exprimer l’honneur que vous nous faites et le plaisir que vous nous procurez en répondant de façon aussi spontanée à notre invitation. Dès lors en ma modeste qualité de Vice-président chargé de la communication et du marketing de l’ASC MARBATH, je vous transmets les remerciements les plus chaleureux de tous les membres et sociétaires de l’ASC.
Pour entrer dans le vif du sujet, LE MARBATH, comme vous le savez certainement a de tout temps été un pole économique sous régional, par conséquent d’intégration des peuples. Ensuite le MARBATH s’ est distingué par les hauts faits de son association sportive et culturelle du même nom. Pendant plus d’une décennie, l’ASC MARBATH a régné sans partage sur les compétitions de football du mouvement navétane tant au plan local que national avec un palmarès elogieux et inégalable:
quatre finales nationales dont deux remportées, 05 coupes régionales,07 coupes départementales, 06 coupes communales, constituent à n’en pas douter le palmarès le plus riche de l’histoire du mouvement navétane.Cela a nécessité comme vous pouvez aisément le deviner beaucoup de stratégies, de motivation, de volonté, d’union des cœurs, d’amitié et d’amour de la part de de toutes ces femmes et de tous ces hommes qui ont toujours voulu ressentir ces frissons de plaisir et de fierté qu’éprouvent tous ceux qui aiment relever les défis. Puis ce fut la descente aux enfers pendant longtemps qui en réalité s’est révélée plutôt bénéfique. En effet, elle nous a permis de comprendre que l’agréable ne constituait pas l ’essentiel. Le MARBATH, vautré dans les plaisirs artificielles des lendemains de victoire, avait inconsciemment négligé le plus important: le développement économique de son territoire. Les tonnes d’ingéniosité déployées dans les joutes sportives n’ont pas permis à l’entité de sortir de la pauvreté ambiante qui y prédominait. Au contraire, cela a plutôt contribué à la paupérisation accrue de ses composantes sociales. Mais, comme on a l’habitude de le dire: il n’est jamais trop tard pour bien faire. Le MARBATH, dorénavant, est résolument tourné vers la prise en charge effective de son environnement socio-économique en vue du développement de sa base. J’allais dire ,de son quartier. Mais, le MARBATH n’est pas un quartier. Le MARBATH enjambe des quartiers du Keur Serigne Louga et duThiokhna.Enfin,le MARBATH est une entité virtuelle qui étend ses tentacules au-delàde son territoire naturel, à travers Louga, sa région et le Sénégal, dans les cœurs des Wolofs, des Hal poulars,des Maures et des Jolas et dans tous les corps de métiers.Le MARBATH est à l’image de ce monde globalisé que nous vivons et tire justement cette volonté et cette force qui le caractérisent de sa grande diversité. Pôle économique depuis toujours, nous comptons en faire un cœur économique, un exemple de développement impulsée à partir de la base avec comme crédo la participation effective de toutes ses composantes, en initiant des projets de lutte contre et d’éradication de la pauvreté avec, bien sur, l’appui de nos collectivités locales, la Commune et le Conseil Regional,des partenaires au développement, de vous tous et des prières de nos hommes de DIEU. Parce que nous en avons aussi par la grâce d’ALLAH,soubhanah wa tala et de son vénéré Prophète Seyyidina MOUHAMAD sallalahou hanleyhi wa salam
Voila ,brièvement résumé, ce qui nous réunit aujourd’hui et au nom de tout le MARBATH, je vous remercie une fois encore pour votre présence, pour ce vous avez déjà fait et ce que vous continuerez de faire en nous accompagnant sur le chemin du développement durable .MERCI POUR VOTRE ATTENTION
CHEIKH SAADIBOU SENE VICE-PRESIDENT chargé de la Communication et du Marketing
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MUNICIPALITE DE LOUGA;-Exemple de management publique
22/11/2010 04:52
LA GESTION DE LA MUNICIPALITE DE LOUGA : un exemple de management publique.
Le management consiste principalement à obtenir des résultats par une utilisation rationnelle de ressources humaines ,financières et matérielles dans une entreprise.Cela nécessite au préalable une planification, une organisation et un contrôle permanent tout en veillant à créer des conditions maximales de performance au sein de l’organisation. Dans le monde moderne, le management ne se limite plus aux organisations du monde des affaires mais a aussi vu son application s’étendre à toues les formes d’organisations humaines. Les collectivités locales, par conséquent, doivent suivre la tendance et être placées sous l’autorité de managers. Les collectivités locales bien que n’étant pas supposées faire des résultats financiers, n’en constituent pas moins des organisations oeuvrant pour le développement des cités. Ce développement doit nécessairement passer par une gestion rigoureuse des ressources provenant de l’Etat et des Citoyens. Il ne s’agit plus de se limiter à administrer une cité, mais impérativement de mettre en place un système de management efficace et efficient de l’ensemble des ressources de la collectivité.
Cela ,assurément, présuppose, de la part de l’élu local des notions solides de gestion transparente et de bonne gouvernance,des convictions démocratiques profondes et des qualités de leadership avérés tout en ne perdant pas de vue les vertus qui font le fondement de la société sénégalaise.
Nous vivons une époque caractérisée par une fuite rapide du temps. Par conséquent, la gestion du temps, time management, est primordiale.Cela, le Maire de la ville de Louga l’a si bien compris qui s’est mis au travail dès le lendemain de son installation. Revenir sur la gestion de l’équipe sortante se focaliser sur ses multiples erreurs, manquements et fautes de gestion serait, pour elle, une perte de temps considérable et aurait fortement ressemble à une chasse aux sorcières au sein d’une même famille lougatoise. L’opération Louga Ville propre qui a donné le départ d’une prise en charge effective des problèmes criards de salubrité auxquels les populations sont confrontées depuis une dizaine d’années reçut une adhésion populaire de la part de ces mêmes populations. L’aura du Maire, sa participation effective aux opérations, ses relations personnelles et la gestion participative qu’elle instaura, aboutirent à des résultats inespérés.
L’audit commandité, et effectué par un conseiller municipal spécialiste de la décentralisation et des collectivités locales, pour la mise sur pied d’une administration municipale compétente et dotée de tous les outils de gestion nécessaires, procède surtout d’un souci de gestion transparente.
Auparavant, toutes les sensibilités politiques du conseil auront été responsabilisées dans la formation des commissions et d’une façon démocratique et citoyenne.Cela a contribué à créer une atmosphère apaisée et ainsi, une implication sans réserve de tous les conseillers municipaux.
La mise en place de conseils de quartiers, qui verront la participation de toutes les composantes socio-économiques, politiques, culturelles et sportives des quartiers est imminente. Ils permettront d’initier un système de communication « down top », c’est-à-dire, de la base vers le sommet, des populations vers les élus, en plus des canaux traditionnels incluant la presse locale, pour une gestion largement participative des affaires de la cité.
Le Maire de la commune de Louga incarne, ainsi, l’émergence d’un leadership de type nouveau. Elle exerce une influence certaine sur le conseil de par sa vision claire de la chose municipale et ses ambitions déclarées de faire de Louga une municipalité modèle. Facile d’accès, proche de ses concitoyens de tous bords, elle fait preuve d’une grande capacité d’écoute et constitue une source de motivation même pour les plus sceptiques et les récalcitrants.
Il ne s’agit point ici de décrire le Maire de LOUGA comme un prototype de manager idéal .Il ne s’agit pas, non plus de le (le maire) décrire comme un surhomme, puisque c’est une femme, mais tout simplement de nous conforter dans l’idée que LOUGA ne regrette pas son choix.
Le temps file et il est précieux. Une formation pour les élus permettrait d’en gagner beaucoup plus en renforçant les capacités de ceux qui en ont besoin et constituerait sans aucun doute,le point d’orgue de toute cette stratégie globale.
CHEIKH SAADIBOU SENE, Professeur d’Anglais au lycée Malick Sall de Louga, Conseiller Municipal, membre du Collectif des Amis et NAtifs de Louga. (Louga, le 30/09/2009)
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AFRICITES:Emploi et Developpement durable
24/11/2010 15:26
Lemploi et le développement durable, nouveaux chantiers des collectivités locales
Africités se tient du 16 au 20 décembre au Maroc
Le Maroc accueille du 16 au 20 décembre Cités et Gouvernements locaux unis dAfrique pour la cinquième édition du sommet Africités placé sous le signe de la détermination. Celle quinsuffle la conviction dagir pour le compte des populations de base sur le continent africain. De léconomie au réchauffement climatique, les autorités locales simposent comme des acteurs défendant leur prérogatives. Au nom de leurs administrés.
"Nous voulons promouvoir le développement durable et lemploi comme base du développement économique de notre continent. Nous ne voulons plus quon nous dise que cest par linsertion au marché international quon développera lAfrique. Il ny a pas déconomie compétitive au niveau mondial sans économie locale forte. La réponse que nous proposons est née de lexpérience." Cest en ces termes que sénonce lambition de Cités et gouvernements locaux unis dAfrique (CGLUA), par la voix de son secrétaire général Jean-Pierre Elong Mbassi, au moment où souvre ce mercredi la cinquième édition des Journées panafricaines des collectivités locales, Africités.
Africités : la petite histoire
Les sommets Africités sont organisés tous les trois ans alternativement dans les différentes régions dAfrique. Ils constituent un temps fort dans limpulsion du processus de décentralisation en Afrique, et dans la réflexion sur la place et le rôle des gouvernements locaux dans la gouvernance et le développement des pays africains. La première édition sest tenue en janvier 1998 à Abidjan, en Côte dIvoire. Africités 1 a vu lémergence du mouvement municipal africain sur la scène institutionnelle régionale et internationale. La deuxième édition sest déroulée en mai 2000 à Windhoek en Namibie. Africités 2 a marqué le début de la structuration du mouvement municipal africain et du dialogue panafricain sur la décentralisation et le développement local. La troisième édition sest tenue à Yaoundé en décembre 2003. Africités 3 consacrera lunification du mouvement municipal africain et sa participation au mouvement municipal mondial. Il donnera lieu à la gouvernance de Cités et gouvernements locaux unis dAfrique (CGLUA) dont le congrès fondateur se tiendra en mai 2005. La quatrième édition accueillie à Nairobi, au Kenya, en septembre 2006, a été centré sur la contribution des collectivités locales africaines à la mise en oeuvre effective des objectifs du millénaire pour le développement. Africités 4 sonne la fin dun cycle, celui de lémergence et de la structuration du mouvement municipal africain, mais ouvre désormais une nouvelle étape, celle de laction.
Source CGLUA
Certains évènements ne produisent que la clameur inhérente à leur tenue, il en sera autrement pour cette rencontre tant la détermination des collectivités locales africaines semble se préciser et saffirmer. "Il y a une charge dattente sur le mouvement que nous sommes en train de vivre et un appel à linnovation de la part de ceux qui nont jamais eu droit de dire ce quils voulaient, note le responsable du CGLUA. (
) Notre organisation affirme que nos peuples africains nont pas de problèmes. Ce sont les Etats africains qui en ont. (...) Le maillon manquant dans la constitution de lunité africaine, cest le niveau local. Il faut que le point de vue local instruise les stratégies quon élabore pour lAfrique de demain."
La décentralisation : un partage des charges entre lEtat et les citoyens
A ce titre, lassociation, qui fédère désormais lensemble des autorités locales du continent, se bat depuis des années pour être reconnue par les instances de lUnion africaine (UA). "Africités est la meilleure tribune pour lancer cet appel aux chefs dEtat africains : les collectivités locales doivent avoir leur représentation au niveau de lUA", insistera Aminata Mbengue Ndiaye, la maire de Louga, au Sénégal. Une reconnaissance logique pour le CGLUA. "Ce sont les Etats qui ont éprouvé le besoin davoir une personne publique de proximité, analyse Jean-Pierre Elong Mbassi. Ce qui veut dire quils ont ressenti le besoin davoir un point de vue public différent de celui de ladministration centrale. Si ceci est pertinent, alors, à toutes les échelles, ce point de vue doit être entendu." Et en parlant dune voix, les gouvernements locaux prennent le pouvoir au nom de leurs administrés largement représentés au Maroc. Quelque 5 000 participants dont 1 500 responsables locaux arpenteront jusquau 20 décembre prochain les travées du palais des Congrès de Marrakech.
Cest encore et toujours au nom de leurs concitoyens que les responsables des collectivités locales ont lancé lappel de Marrakech aux parties prenantes aux négociations de Copenhague sur le climat. "Il était essentiel de rappeler que ce sont les collectivités locales qui sont en première ligne lorsque les effets du réchauffement climatique se font sentir. Les inondations frappent dabord les populations locales et cest le maire qui est dabord sollicité. Il est honteux, sindigne le responsable du CGLUA, que lorsquon négocie ladaptation et les réponses aux changements climatiques les collectivités locales ne soient pas autour de la table". Un appel qui fait aussi figure de rappel à lordre quand les négociations senlisent au détriment des pays africains."Les négociations piétinent à Copenhague parce que les principes sur lesquels cette rencontre a été convoquée ne sont plus respectés. Cette dernière la été sur la base de responsabilités partagées mais différenciées. Les délégations africaines ont mis sur la table le fait que le continent nest pas responsable du changement climatique. Cest lindustrialisation de lEurope et de lAmérique, celle plus tardive de la Chine et de lInde, et dune certaine manière celle du Brésil qui en sont la cause."
A tous les niveaux et parce quil est le premier en tant émanation directe de la volonté des populations, la collectivité locale africaine est résolue à assumer sa part de responsabilité, et par conséquent à partager le pouvoir avec les Etats centraux. Lallocution prononcée par lancien président ghanéen Jerry Rawlings ce mercredi, à la cérémonie douverture dAfricités, sonne comme un signe dencouragement. Après avoir dénoncé la corruption "qui suce lénergie de nos peuples", la mainmise persistance des puissances étrangères sur les économies africaines, dont il invite par ailleurs à défendre la souveraineté, il a rappelé que décentralisation nétait que "le partage" des charges dun gouvernement avec ses populations.
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